La polyandrie, une union où une femme peut avoir plusieurs maris, reste peu courante à travers le monde et suscite souvent des débats. En Afrique, bien que largement méconnue et parfois controversée, cette pratique a existé dans plusieurs régions. Voici un aperçu de 4 pays.
Nigéria
Au Nigéria, pays riche de sa diversité ethnique, les Irigwe, une communauté de l’État du Plateau, ont longtemps pratiqué la polyandrie. Les femmes avaient la liberté d’avoir un « co-mari » et de passer d’un foyer à l’autre.
La paternité des enfants était généralement attribuée à l’homme avec lequel elles avaient passé le plus de temps. Toutefois, cette tradition a été officiellement interdite en 1968.
Les Maasaï du Kenya et de la Tanzanie
Les Maasaï, présents au Kenya et en Tanzanie, comptent parmi les groupes ethniques où la polyandrie a été pratiquée dans le passé. Bien que cette coutume soit aujourd’hui devenue rare, des cas ont été recensés par le passé au sein de cette communauté.
RDC
Dans l’ex-Zaïre, aujourd’hui République Démocratique du Congo, la polyandrie était une pratique respectée au sein de la tribu des Lélé. Ces unions, souvent collectives, répondaient à des règles spécifiques. Cependant, l’influence de la colonisation et de la religion chrétienne a progressivement réduit sa prévalence.
Après l’indépendance, un bref regain d’intérêt a été observé, mais les transformations sociales, comme l’accès à l’éducation des jeunes filles et l’exode rural, ont contribué à son déclin.
Notons qu’aujourd’hui, la polyandrie est rare dans ces régions, largement influencée par les évolutions sociétales et la mondialisation. Ces pratiques, bien qu’historiques, tendent à disparaître et laisse la place à de nouvelles dynamiques culturelles.
Laisser un commentaire