Le climat reste tendu entre le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, une situation qui captive l’opinion depuis plusieurs jours. Présenté comme l’un des principaux médiateurs, le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a choisi de sortir du silence. Lors d’une intervention à Mbacké, il a assuré que la stabilité nationale ne serait pas menacée et a annoncé une prise de parole prochaine d’un acteur clé du pouvoir.
El Malick Ndiaye, devant les militants réunis pour les 48 heures de la JPS, a affirmé que « quelqu’un » s’adressera bientôt au pays. Il a garanti que la paix restera préservée et que Pastef continuera d’assumer son rôle dans la conduite du Sénégal, selon lui par « volonté divine ». Il a aussi insisté sur la solidité du partenariat entre le parti et le président de la République, malgré les tensions apparues ces derniers jours.
Pour le président de l’Assemblée nationale, les difficultés actuelles s’inscrivent dans la vie normale d’un État, surtout face à un héritage institutionnel et social lourd. Il a rappelé que le combat politique qui a coûté la vie à plus de 80 personnes et conduit à l’incarcération de milliers de citoyens reste plus important que les intérêts individuels des dirigeants. Selon lui, les responsables du pays ont pleinement conscience de cette responsabilité.
S’adressant aux militants de Pastef, El Malick Ndiaye a défendu une vision du compagnonnage fondée sur la vérité et la correction des dérives afin d’assurer la longévité et la cohérence de l’action politique. Il a souligné l’importance de recadrages ponctuels pour maintenir le cap, reprenant l’adage selon lequel « celui qui veut aller loin, ménage sa monture ».
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