À quelques jours de l’expiration de l’ultimatum lancé par Donald Trump à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine, son émissaire, Steve Witkoff, est attendu en visite officielle à Moscou cette semaine. Le Kremlin a jugé cette visite « importante et utile », dans un contexte de fortes tensions diplomatiques et militaires entre Washington et Moscou.
Depuis le 1er août, la situation s’est tendue après le déploiement par Donald Trump de deux sous-marins nucléaires dans une région non précisée. Une démonstration de force déclenchée à la suite d’une virulente passe d’armes en ligne avec l’ancien président russe Dmitri Medvedev. Le président américain a lui-même confirmé la visite de Steve Witkoff pour le mercredi 6 ou jeudi 7 août 2025, tout en réaffirmant sa volonté de parvenir à un accord de paix rapide.
Le Kremlin, par la voix de Dmitri Peskov, a tenté d’adopter un ton plus mesuré. « Nous appelons tout le monde à faire preuve de prudence dans ses déclarations sur le nucléaire », a-t-il déclaré. Cependant, il a refusé de se laisser entraîner dans une nouvelle polémique. Il a également indiqué que la tenue d’une rencontre entre Witkoff et Vladimir Poutine « n’était pas exclue ».
Trump, qui avait promis d’arrêter la guerre en Ukraine quelques jours après le début de son second mandat en janvier, voit ses efforts diplomatiques confrontés à une réalité plus complexe. Malgré plusieurs rencontres entre Witkoff et Poutine, aucun progrès notable n’a été enregistré. « Oui, il y a quelque chose que la Russie peut faire pour éviter les sanctions : conclure un accord pour que les gens cessent d’être tués », a tranché Trump.
L’administration américaine brandit désormais la menace de sanctions renforcées, y compris des « droits de douane secondaires » contre les partenaires commerciaux de Moscou, comme la Chine et l’Inde.
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