La 74e édition de Miss Univers, organisée en Thaïlande, a établi un record historique d’audience malgré une série d’incidents qui ont relancé les doutes sur la crédibilité du concours. Selon le comité d’organisation, l’événement est devenu « l’émission de divertissement la plus regardée à la télévision hispanophone en 2025 », avec 2,6 millions de téléspectateurs sur Telemundo et une portée numérique estimée à 2,6 milliards de personnes.
La finale, tenue dans la nuit du 20 au 21 novembre à l’Impact Arena de Pak Kret, s’est achevée avec le sacre de Fatima Bosch, représentante du Mexique. Mais son couronnement s’est déroulé dans un climat lourd, avec des conflits internes et des critiques sur le déroulement du concours.
Un incident majeur a opposé Fatima Bosch à Nawat Itsaragrisil, directeur de Miss Univers Thaïlande. Lors d’une cérémonie officielle, Nawat l’a accusée d’avoir ignoré un shooting promotionnel. Il l’a publiquement insultée avant d’exiger son expulsion. Bosch a dénoncé un manque de respect. Plusieurs candidates et l’actuelle Miss Univers, Victoria Kjær Theilvig, ont quitté la salle pour lui exprimer leur soutien.
La compétition a également été marquée par la chute spectaculaire de Miss Univers Jamaica, Dr Gabriell Henry, évacuée à l’hôpital. Bien que son état ne soit pas grave, elle n’a pas repris la scène.
À deux jours de la finale, Omar Harfouch, membre du jury, a démissionné. Il a dénoncé un vote secret mené par des personnes étrangères au jury, ainsi que des pressions visant à écarter des candidates africaines, asiatiques ou européennes.
La polémique s’est amplifiée après une déclaration de Raúl Rocha Cantú, qui a attribué l’échec d’Olivia Yacé à la « faiblesse » de son pays sur le plan diplomatique. La Miss Côte d’Ivoire, quatrième dauphine, a ensuite renoncé à son titre régional.
Malgré une visibilité mondiale exceptionnelle, l’édition 2025 de Miss Univers laisse une image brouillée par les conflits, les accusations et les démissions.
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