La fracture interne s’accentue au sein du parti Les Démocrates. L’honorable Michel Sodjinou est désormais accusé par certains cadres du parti d’être le porte-parole officieux du pouvoir de la Rupture, instrumentalisé pour « saboter » la dynamique de Boni Yayi en vue des élections générales de 2026.
Selon ces responsables, le député agirait comme un “cheval de Troie” du régime, chargé de remettre en cause le leadership de l’ancien chef d’État et de favoriser la mise en place d’une direction partisane « soumise » aux intérêts du pouvoir.
« Ce projet a échoué au congrès de Parakou », affirment-ils. Ils dénoncent également une tentative de transformer Les Démocrates en “FCBE bis”, à l’image du parti soutenant la majorité présidentielle.
Face aux accusations de régionalisme brandies par le député, ses détracteurs rétorquent que « la YAYIMANIA du peuple, du nord au sud, de l’est à l’ouest » témoigne de l’unité nationale autour de Boni Yayi, considéré comme un symbole de cohésion et de résistance politique.
Les critiques pointent également une manœuvre concertée avec le pouvoir pour confisquer le parrainage présidentiel par le biais du tribunal de première instance de Cotonou, dont la compétence et la décision sont vivement contestées par la direction du parti.
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