Au Sénégal, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a annoncé lors de la cérémonie du Concours général 2025, la création d’un concours national dédié aux mathématiques, aux sciences et aux technologies. Une initiative éducative ambitieuse, qui entrera en vigueur dès la rentrée scolaire 2025-2026.
Devant une salle comble au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Rose, 120 élèves d’excellence ont été célébrés ce jeudi 31 juillet. Mais l’annonce du chef de l’État a volé la vedette aux prix. Bassirou Diomaye Faye a dévoilé un projet structurant : l’instauration d’un concours national scientifique ouvert aux élèves du CM2 à la Terminale. Une manière de replacer les disciplines techniques au cœur du système éducatif.
Souvent redoutées, parfois délaissées, les matières scientifiques souffrent d’un déficit d’attractivité. Le nouveau président entend changer cette donne en insufflant un esprit de défi, de curiosité et d’innovation chez les jeunes. « Il ne s’agira plus seulement d’apprendre pour passer un examen, mais d’oser penser autrement », a-t-il déclaré.
L’objectif est double : éveiller les vocations scientifiques dès le plus jeune âge et démocratiser l’accès à l’excellence intellectuelle. Contrairement au Concours général souvent associé aux grands établissements urbains, cette compétition sera accessible à tous, y compris dans les zones rurales. Le président veut que chaque élève, qu’il soit à Dakar, Matam ou Kédougou, ait la possibilité de se projeter dans un avenir scientifique.
À terme, le projet pourrait contribuer à former une nouvelle génération d’ingénieurs, de chercheurs, de codeurs et de bâtisseurs. Une jeunesse équipée pour affronter les défis du XXIe siècle, armée de logique, d’audace et d’imagination. Le Sénégal fait ainsi un pari fort sur l’avenir. Reste à voir si l’école suivra le rythme de cette ambition présidentielle.
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