La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a ouvert, jeudi 22 mai 2025, le procès du commissaire adjoint du premier arrondissement de Cotonou, accusé d’avoir perçu 300 000 FCFA pour libérer un gardé à vue impliqué dans une affaire d’agression sexuelle.
Le commissaire adjoint, qui plaide non coupable, est poursuivi pour « abus de fonctions et corruption ». À la barre, il a nié les accusations, affirmant que l’argent mentionné ne lui était pas destiné. Défendu par maître Maxime Codo, il a rejeté toute implication dans cette présumée transaction illégale.
L’affaire a attiré l’attention, notamment en raison de la gravité des faits dénoncés. La partie civile, représentée par maître Alexandrine Saïzonou Bédié, avocate de l’Institut national de la femme, entend faire toute la lumière sur cette affaire.
Face à la complexité des éléments présentés, la CRIET a décidé de renvoyer le dossier au 19 juin 2025. Lors de cette prochaine audience, plusieurs personnes, dont le responsable du commissariat de Tokplégbé, seront appelées à témoigner pour éclairer davantage les débats.
Ce procès met en lumière la lutte contre la corruption au sein des institutions béninoises, un enjeu majeur pour renforcer la confiance des citoyens dans la justice et l’État de droit.
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