Le général Muhoozi Kainerugaba, chef des forces de défense ougandaises et fils du président Yoweri Museveni, a ravivé les tensions politiques à l’approche des élections générales de 2026. Dans des propos choquants, il a menacé de « cibler » les électeurs favorables à l’opposition et de les expulser du pays.
Au-delà de cette intimidation électorale, Muhoozi Kainerugaba a aussi imposé une mesure controversée au sein des forces armées. Il a interdit aux femmes militaires de porter le pantalon et exige qu’elles défilent uniquement en jupe. Cette décision a été dénoncée comme un recul dans la lutte pour l’égalité des genres.
Souvent perçu comme le dauphin politique de son père, au pouvoir depuis 1986, le général est connu pour ses déclarations incendiaires sur les réseaux sociaux et son rôle dans des opérations militaires contre des opposants. Ces sorties renforcent les craintes d’une répression accrue lors du prochain scrutin.
Jusqu’ici, le président Museveni n’a pas réagi publiquement aux déclarations de son fils, mais celles-ci risquent de dégrader davantage un climat politique déjà marqué par la contestation et les accusations de fraude électorale.
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